mémoires • zadig, œuvre satirique, n’a pas de père


Gravure (1747) illustrant la scène de retrouvailles entre 
Zadig et Astartée dans Zadig ou La Destinée


Paris, 1747

Auteur anonyme et lieu de parution inconnu, on se demande qui se cache derrière Zadig ou la Destinée, histoire orientale. Cette question agite d’autant plus les esprits que la critique et la satire affleurent à chaque page de ce conte. Au fil  des aventures du jeune Zadig, qui deviendra roi de Babylone grâce à l’amour, jaillissent les plus vives attaques contre les excès des souverains et le zèle de leurs courtisans, ou contre les exactions d’un clergé à la botte des puissants et qui abuse de la naïveté du peuple. En quête de respectabilité, Voltaire se défend d’avoir imaginé un tel récit. Cette paternité est bien lourde à un moment où les portes de l’Académie française s’ouvrent enfin devant lui. Mieux vaut la grâce du roi que l’exil !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire