Le temps d’une curiosité, mon chemin a
bifurqué et j’ai retrouvé ma route. Je n’ai pas aimé où il m’a conduit. Je n’ai
pas aimé les rencontres. J’ai détesté ce soi-disant prestigieux Concert
Spirituel - quintette à cordes
insignifiant, orgue portatif machine à écrire et pourtant chœur majestueux tout
droit sorti de Parsifal, Lohengrin, Tannhäuser, Les Maîtres chanteurs, Aïda,
Falstaff ou Otello montrant du doigt ses sinistres partenaires. J’ai eu la
nausée en regardant le géant – de et part la taille – Hervé Niquet, corseté
dans une très laide veste trop étroite et balançant ses longs bras sans fin
pour nous expliquer que la musique se bat à deux, trois et quatre temps. J’ai
pesté en laissant mes oreilles subir les immondes attaques des compositions
insignifiantes de Mozart et Haydn. Le fabuleux Chœur n’avait rien à faire dans
cette horreur de musique « spirituelle » qui n’était que des
brouillons jetés à la poubelle, ressuscitées par le géant qui croyait être
chef. Bref ! J’ai passé une très mauvaise soirée à Sisteron et cela m’aura
servi de leçon : ne jamais tenter de connaître autre chose que ce que
connais déjà… et que j’aime.
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