Mon tube s’encrasse. La
vermine que je l’oblige à scruter chaque matin souille son cylindre à une telle
vitesse que je n’arrive plus à le nettoyer. La vermine de
« Damoclès » - un torchon facho-sadique facebookien - s’est acharnée
toute la journée d’hier sur deux garçons paumés qui avaient volé un camion de
pompier, en exigeant une punition exemplaire puisée dans le livre des questions
ordinaires et extraordinaire – châtiments corporelles sexuels et sadiques
inventés et très prisés par l’église catholique -, puis exigée pour moi les
même punitions, parce que j’ai écrit que les propos tenus par des centaines d’adeptes
du site sortaient tout droit des cahiers intimes d’Hitler. Ces gens-là –
sont-ce des gens ? – exigent l’ordre, l’ordre absolu, l’ordre à chaque
coin de rue, l'ordre sous peine de mort, parce que le désordre pourrait briser le tuteur qui tient leur
colonne vertébrale et perturber la crasse puante qui encombre leur cervelet.
Et que dire de l’autre
crasse, celle qui va envahir le crasseux et ignoble château de Versailles, cet
après-midi, avec le discours insipide du Roi de France devant ses godillots, discours
destiné à confirmer l’autorité dictatoriale de Sa Majesté dans cette monarchie
dont on arrive pas à se débarrasser ? Et pendant ce temps une petite
partie des français seront à la plage ou sur les belles et chaleureuses
autoroutes et rêveront à demain soir, à l’image du prestigieux Roi de France
trônant en Russie au milieu d’une foule de tarés, pendant que l’autre partie de
la France – la plus importante – continuera de regarder son compte en banque et
continuera à se demander pourquoi, alors qu’on est seulement le 9, elle n’a
déjà plus un centime pour finir le mois.
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