Wouah ! Génial ! Les
godillots se sont violentés : ils ont éradiqué définitivement le racisme.
Cette attitude bien naturelle de ne pas aimer son voisin – moi, je n’aime pas
ma voisine, non pas parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est con ;
je n’aime pas non plus le chien de mon voisin, non pas parce qu’il pisse
partout, mais parce que il ne me dit jamais bonjour – est bel et bien terminée.
Ils – les godillots – ont réussi à remplacer le mot « race » par le
mot « sexe » mettant ainsi fin à cette haine viscérale que l’on a de l’autre. Depuis
que j’ai lu cette nouvelle, j’aime tout le monde, les grands, les petits, les
gros, les maigres, les hommes, les femmes, les enfants, les morts, les vivants,
les noirs, les blancs, les jaunes, les verts, les postiers, les postières, les
portiers, les portières, les cons, les pas cons, et même ma belle-mère qui est
morte il y a 73 ans. J’aime tellement tout le monde que je m’aime plus encore
que quand avant j’aimais beaucoup trop mon moi. Donc, le mot « race »
qui figurait dans l’article premier de la constitution a été enlevé comme lorsque l'on
arrache une dent et qu'ont a laissé un trou qu’il a fallu remplir et combler pour
l’harmonie des lignes. Et les godillots n’ont rien trouvé de mieux – pour
combler ce trou - que de faire pénétrer le mot « sexe », comblant
ainsi de joie les #metoo, #balanceporcs et Schiappa qui a joui tout net. Je
crois que je n’ai pas tout compris et cela est loin d’être grave parce que je
ne comprends jamais rien à ce que comprennent les autres. Moi j’ai ma vie à
moi. Je n’ai pas celle des autres et je n’y tiens pas.
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