Ce qui est curieux dans
l’affaire Macron – appelée, à tord, affaire Benalla -, c’est que celui-ci – le
Roi de France – ne cesse d’insulter la presse pour ses soi-disant mensonges, sa
soi-disant non objectivité envers sa royale personne, et que celle-ci ne
réponde pas. Faites un tour sur les chaînes continues et vous verrez que tout
est uniformisé, robotisé et que les journalistes présentateurs ou invités
spécialisés sont tous constipés et que pas un seul n’aborde le sujet du jour –
d’une extrême gravité – avec les mots qui s’imposent. La monarchie se
transforme en dictature et le sujet est présenté sans la prise de conscience du
danger qui nous guette depuis 1958 et qui pointe enfin son nez. Comment
admettre qu’en 2018, la France ait encore un Roi ? Comment admettre qu’en
2018, il y ait des gens en uniforme napoléoniens, au garde-à-vous du soir au
matin, aussi bien à l’Elysée qu’à l’Assemblé nationale où là, on y rajoute le
roulement de tambour à l’arrivé du Président et le garde-chiourme qui avance ou
recule sa chaise en fonction de la manière dont il bouge son cul ? Comme
se fait-il qu’en 2018, on nomme le Roi de France : « Monsieur le
Président », que l’on doive encore donner des titres de noblesse à la
vermine qui détruit le peuple, que le grade et la déférence soient encore de
mise ? On est tous égaux ! Qu’on se le dise et que l’on agisse en
sorte ! Enfin, comment se fait-il qu’en 2018, la presse ne soit pas plus
virulente envers cet enfant immature et capricieux qui sert de Roi de
France ? En principe, les opinions se forgent en fonction de
l’information. Alors, il n’est pas étonnant que le pays des « droits de
l’homme » ait pris vingt siècle de retard…
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