vu à travers le tube • des rois, des dieux et un peuple…


La panique est à bord. Les godillots du Roi de France n’ont plus le sens des mots. Pour eux toutes ces histoires de barbouzes seraient un pétard mouillé lancé par l’ensemble de l’opposition pour déstabiliser le Roi de France, l’enfant immature robotisé, l’ordinateur ambulant dont le clavier est sous les doigts de son épouse-maman. Dans cette affaire – et je l’écris depuis le début – le seul coupable est l’enfant. J’espère que les images de Sa Majesté, serrant les mains, serrant les corps, embrassant les visages des hommes qui l’entourent, vous parlent sans que vous ayez à tendre l’oreille. Un de ses favoris a mis un peu trop de zèle en exécutant les ordres du patron-copain-ami-intime-etc… et l’affaire, qui n’est pas l’affaire Benalla mais celle du Roi, a éclaté comme un feu-follet dans la rizière. Il est intolérable que le lieu central du pouvoir, pouvoir entre les mains d’un seul homme et de plus un homme qui n’est qu’un enfant, soit un lieu de mystère où l’on ne sache absolument pas qui est qui et ce que font chacun des occupants. Si nous avions inventé la démocratie, il n’y aurait pas de lieux de pouvoir, donc pas de Roi. Les décisions, les initiatives seraient le fruit de réflexions collectives et lorsqu’il y aurait faute, tout le monde serait coupable. Mais en France, depuis des siècles, le peuple veut son Roi tout-puissant, parce que, dans son immense culpabilité, il demande à être puni, à être humilié, à être soumis.  Alors, moi qui ne suis pas Roi, je lui dis : la culpabilité ne se guérit pas en nommant un Roi Dictateur, mais en fréquentant régulièrement le cabinet d’un psy.   



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