Un nombre assez conséquent de
facebookiens, « amis », « amis des amis » ou « de
passage », ne cessent de poster des vidéos ou des photos de Callas, non
pas de « l’affaire » mais de Maria, celle qui aura chanté toute sa vie des
airs d’opéra tout en vivant des aventures sentimentales romanesques avec
beaucoup d’hommes aux grands cigares, ce qui lui a tourné la tête et amené à son
suicide alors que déjà, elle n’était plus.
Je n’ai jamais émis la moindre réflexion sur tout cela jusqu’à ces
derniers jours où l’actualité – je ne sais plus laquelle – m’a amené à évoquer
la dame en question et à pouvoir enfin donné mon avis – que je souhaitais
garder pour moi – sur ce phénomène médiatique. Je ne me suis pas étendu sur
l’affaire. J’ai simplement écrit que son timbre était épouvantable, qu’elle
chantait faux et qu’à ma connaissance, seule elle et Robertino – la pâle
doublure de Mariano – étaient la honte de l’art lyrique. C’est mon avis et ce n’est
que mon avis et je l’assume. Depuis, un déferlement d’injures envahit ma page
et je suis affublé d’un goût de pissotier et de deux oreilles bouchées par la crasse de mon
incompétence. Ne voyant pas l’intérêt de répondre à ces malotrus terroristes,
je les ai bloqués et je bloque encore ce matin. Pour ceux qui ne m’ont pas
encore insulté, je tiens à leur réaffirmer que selon moi, Callas et Robertino
ne sont pas audible et n’ont rien à faire sur une scène d’opéra. Et, très
franchement, je préfère de loin Florence Foster Jenkins qui, si elle est totalement
inaudible, est au moins sincère et authentique.
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