A
l’époque des Erich Kleiber, Bruno Walter ou Wilhelm Furtwängler (dont beaucoup
voudraient nous imposer le génie musical toujours mésestimé), le roi Otto,
entendez Otto Klemperer, « premier
K » avant Karajan (1), (et comme lui bientôt chef
attitré du Philharmonia Orchestra, l’orchestre de Walter Legge à Londres),
incarne à la fois une force spectaculaire de travail et une compréhension
magistrale des partitions, en particulier à l’opéra, et aussi au service des
oeuvres de son temps. Otto Klemperer est né dans les
années 1880, en 1885, c’est à dire qu’il appartient à la génération des grands
chefs, témoins de la première guerre, puis inquiétés ou empêchés à cause du
nazisme, et donc exilés aux States. C’est évidemment le cas du roi Otto, de
naissance juive, (mais non pratiquant), qui sera parmi les premiers à mesurer à
sa juste valeur la barbarie nazie, décidant de s’exiler dès 1935 aux States.
Parmi ses contemporains, signalons les baguettes à fort tempérament, ainsi
entre autres celle de Leopold Stokowski (1882-1977), Ernest Ansermet
(1883-1969), Furtwägnler (1886-1954), Paul Paray (1886-1979), Hans
Knappertsbuch (1888-1965), jusqu’à Fritz Busch (1890-1951) et Erich Kleiber
(1890-1956)…
Le 6 juillet 1973, il y a 45 ans aujourd'hui, décédait à Zurich le chef d'orchestre allemand Otto Klemperer. Il était âgé de 88 ans...
Beethoven
Symphony No 9 (Otto Klemperer Conductor)
et
aussi…
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