C’est en zappant, comme à mon habitude,
que je suis tombée sur le très beau film de Chabrol « Une affaire de
femme » où brille comme toujours la subtile beauté d’Isabelle Huppert. Je
ne vais pas vous raconter l’histoire. Si ce film vous interpelle allez au ciné
ou acheté le DVD ( 0,90 euros sur Priceminister). La réflexion qui me vient à
l’esprit, après cette vision, est une constatation sous forme de
question-réponse : les mœurs, les perversités, les pensées réduites
jusqu’à l’inexistence, les croyances, les catégorisations, les anathèmes, les
inquisitions religieuses et civiles, les esprits formatés, les aliénations, les
mutilations, les jugements pernicieux, les cancres régnants, les rouleaux
compresseurs, le pétainisme ambiant, sont-ils encore en vigueur aujourd’hui,
comme il l’étaient en 1943 ou en 2000 avant JC ? Et bien oui ! Rien n’a
changé sinon la couche de verni ou de papier cul qui recouvre les
faux-semblants de cette société aliénée qui aliène les déjà aliénés pour que
les quelques richissimes salauds soient encore plus riches et encore plus
salauds. De générations en générations, les peuples nés faibles se sont encore
affaiblis et il n’y a plus rien à faire. Reste l’individu. Et il est bien le seul
salut. L’individu, celui qui a la capacité de sortir de la marmite du vomi et
de voler grâce à des ailes qu’il a su construire patiemment. S’échapper et ne
pas se retourner pour mourir seul en homme libre…
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