Il est inadmissible que les
femmes pondent des enfants sans leur demander leur avis. C’est ce qu’une femme
à fait : elle m’a pondu il y a des décennies et j’en suis encore – à
bientôt 75 ans – à me demander ce que je fais ici, à quoi je sers et à quoi j’ai
servi. Et puis s’il faut venir sur cette terre pour servir, il faut mieux
rester où on est. Si celle qui se dit – se disait – être ma mère m’avait
demander mon avis je lui aurait dit NON sans ménagement parce que jamais
j’aurais accepté de rejoindre la communauté des humains/terriens qui sont
menteurs et hypocrites, qui s’organisent en sociétés pour humilier et décimer
les plus pauvres et les plus démunis, qui montent des guerres de toutes pièces
pour enrichir quelques bourgeois stupides et vénéneux, qui héroïsent les niais
et les imbéciles, qui ont besoins de Rois pour obéir, qui ont une peur bleue de
la liberté qui est pourtant la seul raison d’exister, si l’on admet qu’exister
est une raison plausible. Heureusement j’aurais réussi, tout au long de ma vie,
à me marginaliser de cette folie communicative, même si cela ne m’a attiré que
des ennuis. Aujourd’hui – je ne vous dirai rien sur ma vie privée – ma vie
publique consiste à vivre avec mes amis de toujours, Freud, Hitchcock, Wagner,
Lynch et quelques autres. Et puis, avec mes nouvelles connaissances, comme Harry S. Truman, Dale Cooper, Donna Hayward, Laura Palmer, mais aussi Blanche, Céline, Luna, Samia,
Patrick, Barbara, je suis entrain de tisser des liens très forts. Et ceci me
suffit pour terminer mes jours inutiles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire