Le discours – interminable et confus –
du Roi de France sur la politique qu’il compte mener dans les
banlieues-ghettos-misérabilistes est un des sommets dans les flots verbaux de
cette pitoyable mandature : sans consistance, sans idées crédibles, sans
visions et totalement inabouti à l’image de celui qui le porte, enfant immature
qui a arrêté de grandir avant d’affronter l’adolescence. Et les français,
décidément lâches et vides de tous sens, laissent ce robot les humilier en
permanence. L’enfant a dit que tout ayant été essayé, il allait faire
autrement, c’est à dire ne rien faire. Moi je crois pourtant – et je ne suis
pas le seul – qu’il y a une démarche qui n’a pas encore été essayée :
l’armée et le bagne. Je serais le Roi – ne vous inquiétez pas, je ne serai
jamais Roi, j’aime trop ma liberté – je commencerais par faire de ces quartiers un lieu de joie :
rétablissement des commerces (tabac, bistrots, restaurants, cinémas, salles de
théâtre, de concerts et d’opéras, etc…), intensification de tous les systèmes
éducatifs (MJC, conservatoires de musique, école de danses, de théâtre, de
peinture, etc…), bureau de poste ouvert de 7h à 21h sans interruption,
commissariat de police et gendarmerie ouverts 24 heures/24 avec gros effectifs
de jours comme de nuits. J’installerais un concierge (à gros bras) au pied de
chaque montée d’escaliers, je ferais venir les transports en commun jusque dans
les plus petites allées. J’interdirais toutes circulations de voitures auto
mobiles. Et je n’hésiterais pas à renforcer ces dispositions en fonction des
évènements journaliers. Et si je prends dans mes filets, un petit connard ou
une petite connarde qui n’a pas le comportement d’un être humain, je
l’enverrais immédiatement – sans jugement – au bagne à Cayenne (ré-ouvert pour
le bien de tous), où l’individu(e) devra, 12 heures par jour, transporter des
blocs de rocher d’un point A à un point B, puis du point B au point A, sans
boire ni manger, jusqu’à ce que l’envi de faire chier le monde lui passe
définitivement. Je connais bien un autre
moyen, plus doux et plus intelligent, mais, par connerie et par manque de
savoir, personne ne veut l’entendre : la psychanalyse. Ceux qui vont me
rétorquer que ma sublime proposition coûte chère et qu’ils aimeraient savoir
qui va payer, je leur répondrais qu’il n’y a rien d’aussi simple : les
riches et seulement les riches.
Bon. On en est pas là. Et cela
n’arrivera pas. Le peuple n’est pas près pour réclamer sa liberté. Il est
encore plus en retard que le Roi. Le Roi est Roi véritablement. Le peuple, lui,
rêve aux Rois passés et à venir et espère que jamais leurs lignées de
s’épuisera sous le couperet de la liberté !
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