Ce n’est pas moi qui ai inventé le stupide congé du 1e mai, censé fêter le travail, alors que personne – presque – ne travaille ce jour-là. Ce n’est pas moi non plus qui ai inventé cette profusion de défilés protestataires qui se sont ancrés dans les habitudes ce jour-là. Et si je suis en phase avec cet esprit contestataire, je ne comprends toujours pas pourquoi il y a une telle dispersion sur le territoire alors que tous les corps politiques, syndicaux et divers devraient tous se retrouver à Paris, la main dans la main, quelque soient leurs désaccords, et défiler dans la ville toute entière pour se retrouver au Château du Roi et l’encercler en chantant des airs paillards, érotiques et révolutionnaires, jusqu’au bout de la nuit. Cela aurait de la gueule et cela remettrait les choses en place. L’homme est né libre et pour y rester et non pour obéir à des lois scélérates inventées par des Rois illégitimes. L’union fait la force a dit je ne sais qui. Et contre l’impudence de l’enfant immature robotisé qui gouverne la France, jamais ce dicton n’a eu autant d’importance.
Ce matin encore, les médias font leur une avec le viol et le meurtre de la jeune Angélique et font du violeur-meurtrier un « présumé coupable ». C’est quoi ce charabia ? C’est quoi ce manque de courage ? Il a avoué. Il a donné les détails. Il est récidiviste. Il est malade. Il est donc – et sans ambiguïté – le « coupable ». Appeler un chat un chat est toujours mieux que d’obéir aveuglement aux lois. Et puis, quand comprendra-t-on qu’il faut cesser de voir des gentils, des gens aimables, bons, généreux. L’homme – la femme est dans le mot – est un être ignoble, imprévisible, qui peut à tout moment changer de visage. L’homme est, et a toujours été, deux en un : Docteur Jekyll et Mister Hyde qui vit au sein des familles et qui voyage parmi les amis les plus proches. Il faut cesser d’être naïf et apprendre cette terrible vérité à l’école.
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