J’ai
arrêté d’écrire – trop peu de temps – sur ce monde insensé et perverti – et je
n’avais pas l’intention de recommencer - pour consacrer deux journées
successives à un homme trop grand pour la petitesse des esprits qui ravagent
cette terre de leur monstrueuse connerie, pour m’abreuver pleinement de
Giuseppe Verdi, interprété magnifiquement dans un des plus attachants opéras du
monde, l’Opéra de Lyon, qui après « Macbeth », jeudi soir, a eu l’audace
de proposer vendredi « Don Carlos » dans sa version originale,
intégrale en cinq actes, chantée en français dans une mise en scène magnétique,
électrique et intelligente du grand cinéaste Christophe Honoré, pur chef-d’œuvre
donné dans une différente et piètre conception, il y a quelques semaines à
l’Opéra de Paris. Ici s’affrontent les petits de ce monde en la personne de
Philippe II, Roi d’Espagne, clone parfait de l’immature Roi de France actuel et
le Grand Inquisiteur de cette même Espagne, clone ahurissant du Pape François,
sous les yeux du peuple qui crève dans la misère et dans les guerres
incessantes, comme crèvent les peuples de 2018. La leçon est claire : mort
aux tyrans, mort aux pouvoirs, mort aux religions, mort a tout ce qui porte
atteinte à la plus petite parcelle de nos liberté. Et presque 200 ans plus
tard, c’est Verdi qui porte encore le message et tente d’apporter l’espoir
d’une vie vivable à laquelle tout le monde à droit. L’opéra n’est pas un lieu
de mort. L’opéra n’est pas le lieu de l’élitisme. L’opéra est le lieu de vie
qui côtoie et protège la liberté, toutes les libertés, notre liberté...
PS : Merci à Catherine et à Emile
pour leurs encouragements à poursuivre l’expression de ma pensée sur ce site…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire