vu à travers le tube • retour de vague sur fond inchangé…


Le ministre-godillot ou godillot-ministre du Roi de France, chargé de l’Education nationale revient donc aux méthodes de la IIIe République. Il exige de la part des enseignants une dictée quotidienne, 10 à 15 minutes de calcul mental par jour, apprentissage de l'écriture cursive en minuscules, 5 à 10 livres étudiés par an, l’utilisation généralisée des cahiers à réglure Séyès, savoir par cœur la table des additions. Curieusement, moi qui ai pour principe et par devoir de m’opposer à tout ce qui peut sortir du crâne d’un Roi, je ne suis pas vraiment contre les méthodes qui ont été mises en application pendant cette période où Jules Ferry imposait sa loi sur l’école et ou la séparation de l’Eglise et de l’Etat était décrétée. Il reste maintenant la question : de qu’elle manière cela va-t-il être enseigné ? Pour qu’il y ait un enseignement – efficace – il faut être deux, l’enseignant et l’enseigné, deux à égalité constante, deux qui entretiennent un rapport de confiance inébranlable, deux qui avancent sur le même chemin, deux qui explorent, constatent et se remplissent, la main dans la main. Et pour ceci l’horizon est très lointain. Enseigner, cela s’apprend longuement, non pas avec des enseignants mais avec des psychologues compétents. Car on peut tout faire comprendre et tout faire aimer si on a su analyser le comportement, le caractère et le désir de l’enfant. Enseigner n’est qu’une histoire d’amour à deux. On en est pas encore là !



 

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