J’ai entendu, à la télé, son avocat français crier au scandale.
Comment a-t-on pu, en Syrie, condamner à la prison à vie – dans une mascarade
de justice - une française qui a épousé un djihadiste – il lui avait dit qu’il
était rappeur – et qui l’a « obligée » à rejoindre les rangs de ses
amis tout en lui faisant deux enfants ? Mais comment cette française
a-t-elle pu accepter de suivre cet homme en Turquie ? Comment a-t-elle pu
accepter qu’il lui fasse des enfants ? Comment a-t-elle pu se sentir
« obligée » de lui obéir, alors que vivre c’est désobéir ?
Comment a-t-elle pu s’humilier à ce point jusqu’à devenir l’esclave de cet
abruti ? Comme peut-elle vivre sous ce voile qui cache sa soumission et son
masochisme permanents. Je ne vois pas – contrairement à son avocat français –
où est le scandale. La scène se passe en Syrie où les lois ne sont pas les
mêmes que dans notre monarchie. La jeune femme paie son ignorance. La jeune
femme paie sa condition sociale. La jeune femme paie ses croyances. La jeune
femme paie d’ignominie de la société et surtout l'éducation de ses parents. Tout le monde est coupable : elle,
son mari, ses parents, la France, la Syrie, la société et vous qui persistez à votez pour
des Rois qui copulent avec les pires des dictateurs civils et religieux. Moi je ne suis pas coupable : je ne vote
pas, je suis athée, je méprise la société et je méprise les femmes qui se
laissent embobiner par le moindre petit con qui se fait passer pour un héros.
La seule, la vraie et la grande révolution, ce ne peut-être QUE l’éducation, le
savoir et surtout savoir qui on est. Pour ce dernier point, c’est Freud qui a
la réponse.
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