Actuellement, une dame fait
le tour des plateaux télé et des studios radio parce qu’elle a écrit un livre
sur l’autisme – un de ses fils en est atteint -. Et la rengaine est ressortie,
cette rengaine qui consiste à condamner la psychanalyse qui n’aurait rien
compris au problème. La psychanalyse n’a jamais dit que les mères étaient
coupables du handicap de leur enfant. Elle dit simplement, que l’origine du mal
vient du fait que le lien n’a pas été créé entre la mère et l’enfant. N’a pas
été créé ne veut pas dire que c’est la mère n’a pas su créer le lien, cela veut
dire seulement que ce lien ne s’est pas fait. Et les raisons sont multiples et
différentes selon chaque relation mère-enfant. La psychanalyse ne culpabilise
jamais. Bien au contraire, son rôle premier est la déculpabilisation devant
tous ces millions de gens envahis par la culpabilité. Et la psychanalyse n’a
jamais prétendue guérir. Elle prétend seulement expliquer pour faire avancer.
Il est plus facile d’améliorer lorsque l’on comprend. Ce sont les anti-psys qui
de sont emparés de l’affaire et qui trompent le monde de la fragilité et celui
de la naïveté.
Au fait, pourquoi cette femme qui fait le tour des médias pour vilipender une thérapie qui sauve des vies tous les jours, ne parle-t-elle jamais de ou de ses maris qui lui a ou ont donné des enfants ? Il n’y aurait donc pas de père(s) dans son monde intime ? Elle se serait donc battue seule pour essayer de sauver son enfant ? Son enfant autiste n’aurait donc pas besoin de père ? Il va bien falloir, un jour ou l’autre, revoir, du sol au plafond, tous ces on-dit qui bousillent les vies !
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