à reculons • un discours fracassant d’adolphe thiers




Paris, 11 janvier 1864

Elu à Paris en mai 1863, Adolphe Thiers s’offre une rentrée fracassante à la tribune parlementaire. Le gouvernement est déjà affaibli par l’ « aventure mexicaine » et l’intraitable député lui assène la harangue des « cinq libertés nécessaires » : ces libertés « qu’un jour peut-être le peuple exigera »… Il faut supprimer la loi de sûreté au nom de la liberté individuelle ; ne plus utiliser les avertissements, la presse devant pouvoir s’exprimer librement ; autoriser le citoyen à voter pour l’élu de son choix ; permettre à ces mêmes élus de contrôler le gouvernement, d’en interpeller les membres et de mettre éventuellement en cause la responsabilité des ministres devant la Chambre. Ainsi conclut l’orateur, nous passerons peut-être « du cap des tempêtes au cap de bonne espérance »…

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