vu à travers le tube • la peine de mort est de retour…
Dans l’affaire Cantat, ce qui est
indécent, ce sont les propos de Nadine Trintignant : « Comment ose-t-il ? Je trouve
honteux, indécent, dégueulasse qu'il aille sur scène. » Bertrand Cantat a payé sa dette à laquelle la justice l'a condamné. Il a
purgé sa peine. Au même titre que n'importe quel citoyen, il a le droit à la
réinsertion, le droit d'exercer mon métier, le droit pour ses proches de vivre
en France sans subir de pression ou de calomnie, le droit pour le public de se
rendre à ses concerts et d'écouter sa musique. Je sais que la foule voudrait,
pour cet homme, le rétablissement de la peine de mort comme le souhaite
probablement la mère de ma victime. Je sais que la foule, pour cet homme et
tout une meute d’autres hommes – le mot « femme » est inclus - rêve
d’un retour au Moyen-Âge, où la justice passait par les questions ordinaires
puis extraordinaires où les corps étaient mis en charpies, où l’autodafé était
monnaie courante pour que la foule puisse se délectée. Et je sais aussi que la
foule va être contente parce que son souhait sera, dans un temps à venir, sans
aucun doute exhaussé. L’homme est une machine stupide en régression perpétuelle
et ce n’est pas parce qu’il a inventé le smartphone qu’il a évolué. L’affaire
Cantat, c’est le retour à la peine de mort. Je suis rassuré. Mon âge m’envoie
directement à la mort et c’est un véritable soulagement.
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