Ce soir, je ne regarderai pas la
cérémonie des César parce que, au gratin du cinéma je préfère le gratin de
pommes de terre, à Manu Payet je préfère Liliane et José, et subir toute la
soirée la stupidité du moment, le ruban blanc, est contraire à mes convictions
antimilitaires. Et puis je ne peux comprendre cette litanie d’écart de langage
où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, où tout le monde se
bisouille alors que tout le monde se déteste, où les hommes sont habillés en pingouins
et les femmes en rien. Enfin, je n’ai pas besoin de César, ni d’Oscar, ni d’une
palme pour savoir qui a du talent sur l’écran blanc. Et je n’ai pas besoin de
cette tranche horaire pour analyser le conflit d’abrutis qui divaguent sur les
méchants porcs et les gentilles truies.
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