Hollywood. Le président de l'Académie
des arts et sciences du cinéma John Bailey fait l'objet d'une enquête
interne à la suite de trois accusations de harcèlement sexuel. Un de plus. La
liste s’allonge chaque jour dans tous les milieux sociaux et surtout chez ceux
admirés par les foules. Cette montagne d’accusations et délations en tous
genres me rend méfiant. Je ne vois plus le monde comme hier. Je me méfie de mon
voisin – je crois qu’il a enlevé une femme et l’a enfermée dans le placard de
sa cuisine pour la mettre à disposition - ; je me méfie de ma voisine
après les bruits que j’ai entendu cette nuit. On m’a dit que des milliers de
femmes violaient leur maris toutes les nuits et même que beaucoup d’entre-elles
violaient des hommes, dans les jardins d’enfants, tous les après-midi et parfois
aussi en fin de matinée. Et puis, et c’est terrible, je me méfie de moi parce
que la femme hystérique que j’ai épousée et dont je me suis débarrassé, il y a
bien 30 ou 40 ans, m’a dit que j’étais somnambule et que dans ma somnambulité
j’ai bien pu violer toutes les dames du quartier- comme dans mes rêves -. Le
viol d’une femme – comme celui d’un homme – c’est comme la pauvreté et la
misère, ça existe depuis l’aube des temps et personne n’a été foutu de régler
le problème. Alors, en cette période où « la parole se libère » alors
que les libertés se restreignent, il serait temps de confier les manettes de la
société à des gens qui comprennent le psychisme de la.e fe.ho.mme, qui en
expliquent la relation et son fonctionnement, plutôt qu’à des crétins qui
pondent lois sur lois pour nous envoyer en prison.
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