Johnny H. le héros des temps décadents
– Siegfried était d’une autre pointure – a attendu la mort pour montrer son
vrai visage : menteur, délinquant financier, enfant immature soumis à
Maîtresse Leaticia, trahison envers ses propres enfants et alcoolique de
surcroît. Je ne reproche pas - chacun fait ce qu’il veut ou ce qu’il peut -, je
constate. Je constate qu’il ne peut être comparable à Siegfried parce qu’il ne
bénéficiait pas de la protection de Nothung, parce qu’il n’avait pas la
capacité de comprendre le langage des oiseaux et parce qu’il n’a jamais pu tuer
le dragon. Et comme ce ne sont pas ses chansonnettes qui le feront rentrer dans
l’histoire, que va-t-il rester de cet « homme » si peu
convenable ?
Dans toutes les grandes œuvres
littéraires, cinématographiques, théâtrales, musicales et picturales, l’homme
caresse et frappe la femme, l’idolâtre et la hait, la vénère et l’humilie,
l’aime et la déteste, lui donne vie et la massacre. Dans toutes les grandes
œuvres littéraires, cinématographiques, théâtrales, musicales et picturales, la
femme caresse et frappe l’homme, l’idolâtre et le hait, le vénère et l’humilie,
l’aime et le déteste, lui donne vie et le massacre. Et des # stupides et
ignorants voudraient changer cela, voudrait changer le monde ? Mais le
monde est ce qu’il est. Il est ce qu’il a toujours été et ce que toujours il
sera puisque Freud est rejeté et écrasé. Heureusement, l’intelligence
artificielle est partie à la conquête du monde et va progressivement effacer
nos pensées. Il n’y aura plus de violeurs.euses, plus de menteurs.euses, plus
gents.tes pas lisses et non bien-pensants.tes. Il n’y aura plus d’hommes et
plus de femmes pour penser à faire chier le monde et à l’animer. Le morceau de
viande que vous –pas moi, je serai mort - serez devenus.ues pourrira dans les
intempéries pendant que les robots feront. Feront quoi ? Je ne sais pas et
cela n’a vraiment aucune importance.
j'ai remarqué tu parles souvent de la mort , une impression que tu as peur ???
RépondreSupprimerJ'ai l'âge de mourir. Et j'aurai dû perdre la vie le 3 octobre 2003. Si le coma est la mort, je connais la mort. Et cette mort clinique a été le moment le plus heureux de ma vie. Je déteste tellement la société dans laquelle je suis obligé de vivre que je me demande si la mort ne serait pas plus douce que la vie. Et pourtant je ne suis pas suicidaire. Je laisse faire les choses. Et puis j'ai un être cher à qui je ferais trop de peine....
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