vu à travers le tube • sans porcs, point de marmots…


Je me demande vraiment ce qu’on peut reprocher à Trump. Probablement de ne pas avoir la stature majestueuse du Roi – voir le portrait de Louis XIV - et de ne pas accepter de se contenir dans son carcan. Ou/et peut-être de dire n’importe quoi ou de ne pas dire de la même manière les mensonges proférés par les Rois. Ou/et peut-être d’être vulgaire en n’employant pas le langage châtié-mondain des Rois. Ou/et peut-être d’enculer son monde brutalement au lieu de l’enculer avec souplesse selon l’art tout en finesse qui est la marque des Rois. Et/ou peut-être, aimer les chairs graciles des dames en chaleur qui rougissent devant sa mèche rouquine en profitant de sa position dominante que lui a concédé le peuple naïf. Et/ou beaucoup d’autres choses qui ne peuvent être pire que chez les autres Rois, notamment chez celui de la France, l’enfant immature robot intelligent artificiel dont le clavier a été conçu pour les doigts de sa maman. Le monde est dans l’inquiétude par sa seule présence alors que des dictateurs monstres sanguinaires se multiplient au quatre coins du monde dans un silence ahurissant.

Et chez nous on a plus amusant. Deneuve, l’héroïne bourgeoise prostituée de « Belle de jour » de Bunuel, Lahaie, l’héroïne du cinéma érotique des années 60-70, Millet, l’héroïne de la littérature porno de la fin du siècle dernier, ont pris les armes contre celles qui ont inventé le porc, celui qui a pourtant toujours existé et sans qui les cerveaux embrumés de #balancetonporc ne seraient pas de ce monde, parce que et jusqu’à ce jour, sans porc, point de marmots. Mon penchant pencherait plutôt vers mes trois héroïnes. Mon penchant à peu d'importance. L'essentiel est que la comédie est loin d'être finie et que nous allons, encore un temps, continuer de beaucoup rire !


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