« Chang est assis / Il mange du
riz / Ses yeux sont petits / Riquiquis ». C'est ainsi que démarre une
comptine baptisée « Chang le petit chinois » et distribuée à des
enfants de maternelle de la banlieue parisienne. Et voilà que les petits
cerveaux et les associations d’incompétents qui se mêlent de tout et qui
fleurissent à chaque coin de rues, dénoncent un cliché qui véhicule un racisme
anti-asiatique. Wouah ! Comme si les chinois ne pouvait s’asseoir, ne
mangeaient pas du riz, n’avaient pas les yeux petits – lire bridés – et ne
paraissaient pas rikikis aux yeux des grossiers géants du Caucase. Mais où
va-t-on ? Qu’est-ce donc ces marmites d’imbéciles qui veulent gommer les
différences ? Oui, il y a des races – jaunes, rouges, noires, blanches et
j’en passe - avec des caractéristiques différentes, comme il y a des plaines
vertes et des déserts arides. De même qu’il y a des femmes et des hommes dont
les corps, les pensées, les ressentiments et les aspirations sont différents et
qui tentent en vain de cohabiter. Mais qui a donc décidé de gommer les
différences et d’accuser à tous bouts de champs ceux qui voient les
réalités ? La différence est bien ce qui fait la richesse du monde ?
Alors, assumez ! Moi aussi je suis différent : je suis anarchiste et
unique et je vomis la société – toutes les formes de société, toutes les
sociétés -. Et alors ? Ça ne vous plaît pas ? Ne me lisez pas. Et
surtout donneurs de leçons ignorants, fermez votre sale gueule et laissez le
monde s’exprimer et laisser les enfants rêver à leurs comptines…
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