vu à travers le tube • Le fossé abyssale entre le paraître et la réalité rond de fumée…


Après trois mois de silence et de comportements dignes des grands malades, il a avoué. Il a tué « sa » femme. Enfant peureux, il n’a jamais dépassé 5 ans d’âge et ne pouvait vivre autrement que sous les jupes de sa maman qui le maltraitait durement. Sur les photos, elle paraissaient belle, épanouie et libre alors que lui ne paraissait que petit garçon avorton qui a honte d’être, tout simplement, parce le monde lui semblait un monstre qui l’écrasait à chaque instant. Mais tout le monde le disait : «  Qu’est-ce qu’il était gentil et son épouse avait une sacrée chance. » Mais elle, ce n’est pas d’un enfant qu’elle voulait, mais d’un homme qui assume. Et puis, il ne faut jamais dire de quelqu’un qu’il est gentil. C’est la pire des insultes. Le gentil n’est qu’un lâche qui accepte le monde misérable dans lequel la femme l’a propulsé avec violence et sans son assentiment. Et le gentil lâche est toujours à la recherche de l’illusoire protection. A l’heure où l’on dénonce lamentablement les porcs d’avoir des comportements de cochons, on serait bien avisé de faire la part des choses. Les choses sont ce qu’elles sont : des choses. Et bien malin celui qui pourra changer la trajectoire qui a pris naissance à l’aube de l’humanité et qui prendra fin le jour de sa destruction finale.


2 commentaires:

  1. Je peux rien dire , ni penser , pas à moi de juger , il faut vivre , être 24 h sur 24 pour dire quoi que ce soit , juste la souffrance des deux cotés

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  2. Pourtant je crois qu'il faut dire sans cesse, même si ça ne sert absolument à rien. La pensée n'a jamais évolué depuis l'aube des temps, parce que la seule est unique révolution de l'humanité - prendre conscience de notre inconscient qui est le maître - est rejetée par peur de découvrir nôtre pitoyable visage dans le miroir...

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