Après trois mois de silence et de
comportements dignes des grands malades, il a avoué. Il a tué « sa »
femme. Enfant peureux, il n’a jamais dépassé 5 ans d’âge et ne pouvait vivre
autrement que sous les jupes de sa maman qui le maltraitait durement. Sur les
photos, elle paraissaient belle, épanouie et libre alors que lui ne paraissait
que petit garçon avorton qui a honte d’être, tout simplement, parce le monde
lui semblait un monstre qui l’écrasait à chaque instant. Mais tout le monde le
disait : « Qu’est-ce qu’il était gentil et son épouse avait une
sacrée chance. » Mais elle, ce n’est pas d’un enfant qu’elle voulait, mais
d’un homme qui assume. Et puis, il ne faut jamais dire de quelqu’un qu’il est
gentil. C’est la pire des insultes. Le gentil n’est qu’un lâche qui accepte le
monde misérable dans lequel la femme l’a propulsé avec violence et sans son
assentiment. Et le gentil lâche est toujours à la recherche de l’illusoire
protection. A l’heure où l’on dénonce lamentablement les porcs d’avoir des
comportements de cochons, on serait bien avisé de faire la part des choses. Les
choses sont ce qu’elles sont : des choses. Et bien malin celui qui pourra
changer la trajectoire qui a pris naissance à l’aube de l’humanité et qui
prendra fin le jour de sa destruction finale.
Je peux rien dire , ni penser , pas à moi de juger , il faut vivre , être 24 h sur 24 pour dire quoi que ce soit , juste la souffrance des deux cotés
RépondreSupprimerPourtant je crois qu'il faut dire sans cesse, même si ça ne sert absolument à rien. La pensée n'a jamais évolué depuis l'aube des temps, parce que la seule est unique révolution de l'humanité - prendre conscience de notre inconscient qui est le maître - est rejetée par peur de découvrir nôtre pitoyable visage dans le miroir...
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