Dame C. est révoltée que le nom de son
mari, qui se serait suicidé le 6 janvier de cette année, soit associé à
l’affaire A., les corps du suicidé et de l’assassinée ayant été retrouvés à
proximité, sur la commune d’E. J’imagine. J’extrapole. Je divague. Mais je
laisse ma pensée libre de s’exprimer. Et si le suicidé avait été abattu par le
mari d’A. après l’avoir aidé à brûler le corps de son épouse ? Et si tout
cela n’était qu’un jeu pour déguiser une relation inavouable entre la victime
et le suicidé ? Et si, pour faire face à l’intensité du sentiment de
culpabilité qui a toujours envahi le meurtrier, la farce secrète et trop bien
gardée avait connu une faille imprévisible et que pour croire à une possibilité
de sortie sans vagues, deux meurtres ont été nécessaires… Voilà un bon sujet de
film à condition de trouver un réalisateur digne d’Hitchcock et de Lynch et
imprégné des pensées de Freud.
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