vu à travers le tube • un dilemme sans fin qui en a pourtant une…


Finalement, ce sont les faits divers les plus rigolos. Un fait divers est une action qui attire l’attention. L’attention est souvent attirée parce que les gens aiment s’occuper des affaires des autres alors qu’ils n’aiment pas qu’on fouille dans leur linge sale destinée parfois à la machine à laver. Ici, en ce dimanche matin, jour du Seigneur créateur de l’imbécilité, c’est de la mise en accusation d’un godillot ministre poids lourd de la cour du Roi de France qu’il est question. Le bonhomme qu’on pourrait aussi appeler mâle ou porc, est accusé par une bonnefemme qu’on pourrait aussi appeler femelle ou truie, d’avoir abusé d’elle et de sa confiance alors qu’elle sollicitait son aide. Et comme il n’y avait pas de témoin – je n’ai jamais compris pourquoi il n’y a jamais de témoin lors des harcèlements et des viols – la justice va devoir trancher en faveur de la parole des deux combattants. Moi, je pense – je pense beaucoup – que la donzelle a été agressée par le gros porc. Mais je pense aussi – je pense encore beaucoup – que le donzeau est chaste et pur puisqu’il a été nommé godillot par l’enfant-Roi-robot, le Roi de la France, plébiscité chaque jour par les français pour sa bonté et sa compassion envers les 99% de français qui sont exclus de son cercle de gros porcs hideux. Alors, soit le godillot du Roi est coupable et la godillote du peuple ment, soit la godillote dit la vérité et le godillot du Roi ment. Je reste perplexe devant pareil dilemme et je me retire du tribunal populaire. La solution ? Le tirage au sort, seule décision incontestable et incontestée. Cependant, et ce cependant est d’importance, pourquoi l’accusé est-il toujours en fonction ? Une petite parenthèse dans sa vie de connard politique apaiserait sûrement les esprits…   


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