La femme - qui n’a
pas trouvé sa place sur terre parce que Dieu n’a créé que l’homme et qu’elle
n’est que le transfuge d’une de ses côtes devenue compagne douce, belle, aimable
et compréhensible pour jouer à des jeux de mâles et de femelles qui ne sont pas
toujours – pas toujours – du goût de celle-ci - est très en colère et c’est
pourquoi aujourd’hui elle se rebelle. Elle réclame justice dans tous les
domaines. A commencer par le plus simple, résoudre avant la fin de la semaine la
différence des salaires. C’est possible. Il suffit que le Roi de France signe
un décret et dès lundi, femmes et hommes seront à égalité. Mais le Roi qui, en
matière sexuelle ne connaît que sa mère à laquelle il est entièrement soumis,
ne se mouille pas dans ce genre d’affaire. Ceci éventuellement réglé, il faudrait résoudre le
problème du sexe en unifiant pénis et vagin afin que chacun ait les mêmes
avantages et les mêmes inconvénients. Il faudrait aussi, pour éviter la
querelle incessante des attributions des travaux ménagers et du torchage de cul
de la marmaille, que l’on cesse la promiscuité entre les deux protagonistes en
évitant le vivre ensemble, en supprimant l’aliénation du mariage et en décrétant
que le mioche est indésirable dans notre société incapable de nourrir ses
pauvres et d’ouvrir l’esprit de ses membres au savoir, à Freud, à Hitchcock, à
Wagner et à Twin Peaks. Je suis de moins en moins sûr que la femelle et le
mâle, la truie et le porc, la femme et l’homme comme le dit le Petit Larousse
illustré, soient des choses compatibles et en capacité de coopérer. C’est
pourquoi je consacre une partie des ma vie à concilier mon moi et mon je et à… je
ne vous le dirais pas, c’est intime et privé !
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