L’incompréhension
entre les prisonniers et leurs geôliers n’en fini plus. Les uns s’énervent, les
autres font la grève. Pour les pensées comprimées, il n’y a pas assez de
prisons. Et comme la France est peuplée et gouvernée de et par des pensées
comprimées, la réflexion s’arrête à ce stade : le caniveau des bas-fonds.
Et si on ne mettait en prison que les cas dangereux pour ceux qui menacent la vie de ceux qui ne sont
pas encore en prison ? Il y aurait alors trop de prisons et ce serait
l’occasion ou jamais de transformer le trop en centres de soins psychiatrique
pour ceux qui ne sont pas dans cette ultime catégorie. Ultime catégorie veut
dire cas extrême où la récidive criminelle est plus que probable. Et pour ceux-ci
et en cas de maltraitance envers leurs collègues ou envers leurs gardiens,
pourquoi ne pas remplacer le téléphone et le frigidaire par des chaînes solidement
ancrées et les maintenir pieds et poings
entravés durant de longues journées et pourquoi pas jusqu’à la fin de leur
peine même si elle est à perpétuité. Et pour faire croire qu’on reste humain,
il suffit de leur laisser la télé allumée en permanence avec une seule
chaîne : celle d’Hanouna…
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