vu à travers le tube • le prisonnier et son geôlier…


L’incompréhension entre les prisonniers et leurs geôliers n’en fini plus. Les uns s’énervent, les autres font la grève. Pour les pensées comprimées, il n’y a pas assez de prisons. Et comme la France est peuplée et gouvernée de et par des pensées comprimées, la réflexion s’arrête à ce stade : le caniveau des bas-fonds. Et si on ne mettait en prison que les cas dangereux pour  ceux qui menacent la vie de ceux qui ne sont pas encore en prison ? Il y aurait alors trop de prisons et ce serait l’occasion ou jamais de transformer le trop en centres de soins psychiatrique pour ceux qui ne sont pas dans cette ultime catégorie. Ultime catégorie veut dire cas extrême où la récidive criminelle est plus que probable. Et pour ceux-ci et en cas de maltraitance envers leurs collègues ou envers leurs gardiens, pourquoi ne pas remplacer le téléphone et le frigidaire par des chaînes solidement ancrées et les maintenir pieds et poings entravés durant de longues journées et pourquoi pas jusqu’à la fin de leur peine même si elle est à perpétuité. Et pour faire croire qu’on reste humain, il suffit de leur laisser la télé allumée en permanence avec une seule chaîne : celle d’Hanouna… 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire